La semaine dernière, sur iMedia Connection Spencer Kollas à posté un article très intéressant intitulé : The new definition of spam sur lequelle je souhaiterais rebondir.
Qu’est ce qu’un spam aujourd’hui ?
Comme je le disais dans un précédent billet à propos des statistiques sur les plaintes, le spam a une définition légale alors que la réalité du côté des ISP et des internautes est bien différente.
En regardant les quelques statistiques sur les plaintes fournies par l’étude du MarketingSherpa ‘Email Marketing Benchmark Guide 2008’ , bien que 52% des internautes sondés indiquent signaler en spam les messages auxquels ils ne se sont jamais abonnés, 41% des répondant signalent en spam les messages qui ne les intéressent pas.
D’autre part, les principales victimes financières de ce fléau sont les ISP, les gens qui les reçoivent, les traitent et les filtrent pour lesquelles les coûts ne cessent d’augmenter.
Il faut aussi avoir en tête qu’ aujourd’hui et selon différents sources, entre 85% et 95% du traffic email mondial est constitué de spam et que pour un fournisseur de messagerie électronique, fournir un service de qualité signifie filtrer le spam correctement.
Il est intéressant de noter que le MAAWG ne parle plus de spam mais de messages identifié comme abusif.
Quelles conclusions tirer de tout cela ?
La notion de « permission explicite » imposée par la loi a été suffisamment détournée et l’internaute s’est vu abusé : permission explicite écrit en minuscule dans les CGV, dans les règlements du jeu concours en minuscule page 9, voire même jusqu’à la permission donnée au propriétaire d’échanger les adresses email avec ces partenaires (la crème de la crème).
Ces pratiques provoquent un emballement de la machine et l’internaute voit sa boite aux lettres toujours plus saturée d’emails arrivant du nouveau programme X ou de du nouveau partenaire Y dont la permission explicite fut donnée, certes, il fut un temps.
Les lois n’arrivant plus à contenir ces dérives tant les pratiques « border » se sont développées, le marché a du se réguler.
Et du coté d’une chaine de filtrage, on ne cherche pas à savoir si la personne est inscrite, pas inscrite, si la case était cochée ou non au moment de l’inscription, si la permission a suffisamment été explicite mais plutôt si les emails envoyés son réellement désirés par les internautes qui les reçoivent.
Bye bye email blasting, welcome real Email Marketing !
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